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Je me perds, me cherche et me devine
Entre les lignes électriques
Je perds les pédales au fond de la ravine
Raccroche à la chaîne
Déclic
...
Dans mon corps de garçon
Je me détends
Étendu sur le dos
Je suis un enfant
Un gamin espiègle et fier
Tu glisses au milieu des sapins
Tu t'es faites à leur odeur forte
Leur taille immense t'impressionnes
Mais tu continues ton chemin
Le vent te fait respirer mieux
Posé comme un épouvantail dans le jardin
Sur la terre il se meurt de faim
Dans le coeur une entaille comme un chagrin
Auquel il s'abandonne sans fin
Au Panthéon de mes amours
A surgi un mauvais tour
Un qui fait faire des détours
qui vous colle à contrecours
Tu m'as ôté les mots de la bouche
Tu m'as coupé l'herbe sous le pied
Tu titilles et tortures
Tu tatônes et ratures
Tu t'étonnes, t'es pas sûr
Qu'aurait-il été, cet enfant né de l'hiver?
La question posée me fait frissonner.
Que lui aurais-je donné, à part un cœur de pierre?
L'été fut passé à me demander.
Ce ne sont pas les mêmes gens
Ce n'est pas la même ville
Ce ne sont pas les mêmes trottoirs
Pas les mêmes sentiments
Ce n'est pas le même ciel
La douceur de l'Autostoppeuse
Qui s'endort sur le siège passager
Ses joues rebondies, ses dents creuses
Après une longues journée
Les yeux lourds sous la mèche brune
D'abord il y a la mer
Vapeur glauque monte à travers
Les pleurs
Et à découvert
Affleure
Un paysage désert
Une jour une île au bout du monde
Je crois qu'elle est à peu près ronde
Où est sans toi la mesure?
Cent premiers pas sont les plus durs
Moi, je n'ai rien
Alors arrêtez d'rêver
Je ne ssais rien
Faut pas me demander
Une petite chose est née
Sur cette terre
Toute enrouée
Une petite chose a crié
Le temps se suspend à mes lèvres
se détend de cette trêve et s'étend
paresseusement.